Cézembre 22 octobre

C’est un équipage resserré (Patrick, Jean Couderc et moi-même), avide d’eau salée qui s’est donné rendez-vous à 12h30 au club sous l’impulsion de Patrick, pour aller voir si l’air malouin est plus pur.
Sur la route, toutes les options de départ sont ouvertes, entre Port Picain et le port de St Malo. En voyant les panneaux annonçant la Route du Rhum et la foule probable à la cale du Naye, on recale le compas sur le port de la Vicomté, au pied du barrage de la Rance, côté Dinard (bon plan de Frécho).

Petite galère avec un cale pied qui ne cale plus dans le Valley Aquanaut. Patrick est plus doué que moi pour le bricolage, et sa réparation tiendra toute la sortie, en prenant soin d’appliquer une force constante pour ne pas redéglinguer le cale pied.

Premier coup de pagaie à 14h, avec la marée dans le pif (BM à 12h30 mais coefficient 59 seulement) et le vent de Sud dans le dos (20 km/h me semble t-il), on remonte la baie de Dinard, et passons devant la villa La Garde qui nous toise depuis la pointe du Moulinet. Un catamaran de course fait des ronds dans l’eau, Patrick en profite pour me rappeler utilement comment juger d’une trajectoire de collision avec un autre bateau en mouvement.

Passage devant la villa Greystone de F.Pinault avant d’obliquer vers fort Harbour et de tirer quasi droit sur l’ouest de Cézembre. Ca bouge un peu aux abords de Cézembre, ma trajectoire pourrait faire penser à un kayakiste éméché. Je suis content que le cale pied tienne le choc.
J’ai oublié de vous dire que mes deux acolytes naviguent sous spi depuis le début, et je dois souquer ferme pour ne pas me faire trop distancer.

Une fois sous le vent de Cézembre, c’est plus calme. Le ciel est gris clair, il fait doux, et peu de fréquentation sur le bassin. On continue la rotation autour de l’île, et passons devant la plage de Cézembre sans nous arrêter finalement. On remet pleins gaz sur Dinard, cette fois avec le vent dans le nez. Même sans voile, Patrick et Jean me distancent; va falloir penser aux tests anti-dopage à TEV. IMG_4610.jpg IMG_4610.jpg (701.53 Kio) Vu 452 fois Un coup d’oeil sur les remparts de St Malo à bâbord, un autre à tribord sur la villa La Garde, toujours à la même place, et nous voilà dans la baie de Dinard. Il y a un peu plus d’animation sur l’eau, hobbie cat, ski nautique, et petits voiliers. Un coup d’oeil à la tour Solidor, et nous voilà bientôt à notre point de départ.
Une sortie de 2h35 de pagaie quasi non stop pour un parcours de 16km, dans des conditions agréables, le pied quoi. Merci Patrick. IMG_4613.jpg IMG_4613.jpg (1.47 Mio) Vu 452 fois Une mini vidéo, à peine assez longue pour être sur TikTok !
https://drive.google.com/drive/folders/ … PTd-MT-lEv

Golfe du Morbihan

Le samedi 26 nous étions 14 motivés pour aller naviguer dans le Golfe, objectif Illur. Embarquement à la cale du Ruault quasiment à marée basse. Nous suivons les perches du chenal à l’ouest de l’île aux oeufs, à l’est d’Illuric et trouvons un chenal pour Illur. Nous débarquons sur la plage au NO où se trouve un bateau chargé de fêtards avec la musique à fond. Nous faisons un peu de marche à pieds jusqu’au bourg que nous visitons tranquillement. illur.JPG illur.JPG (78.44 Kio) Vu 347 fois Nous discutons longuement avec l’un des gardiens de l’île qui appartient au conservatoire du littoral. il nous fait part d’un projet de gîte qui devrait se faire l’année prochaine. Une idée de future virée…
Le retour se fait par l’est d’Illur. le flot recouvre les parcs à huitre ce qui nous facilité la navigation. A peine débarqués, la pluie reprend. Elle ne nous lâchera qu’après le repas.
Dimanche nous réembarquons toujours au Ruault en direction de l’est. Objectif longer la côte jusqu’à l’île aux oiseaux et retour direct avec le vent et le courant portants. Il fait beau mais le vent 3/4 nous amène à chercher l’abri des berges. Nous nous arrêtons au chateau du Néret où Fred et Alain ont une longue discussion avec le propriétaire. Un scoop, il est d’accord pour accueillir les 50 ans de TEV. un souci de moins pour les prochains organisateurs. chateau.JPG chateau.JPG (52.67 Kio) Vu 347 fois Nous continuons jusqu’au château de Kerlevenan. Nous finissons par trouver l’ile aux oiseaux, petit monticule d’herbe. Compte tenu de la dérive du vent et du courant nous choisissons de rentrer en direct. Ce qui est fait en 25 mn contre 1 h pour l’aller. Il fait très beau et c’est un plaisir de s’installer au pique nique à Kercambre. Pique niqueen bonne compagnie, pliage rapide et efficace du camp. Nous sommes de retour d’heure de voter.

Sortie sur la Rance

Nous étions 10 + 2 individus à se retrouver port du Lyvet en la Vicomté à 10 h pour naviguer sur la Rance maritime. L’eau est au rendez-vous merci au site d’EDF, info corroborée par nos informateurs locaux.
L’eau arrive au pied des carrelets et nous nous engageons dans le canyon en respectant tant bien que mal le chenal.
Nous arrivons assez vite au moulin du Prat, moulin à marée qui témoigne du passé agricole du coin. Nous traversons dans le vent pour remonter jusqu’à la Moinerie où nous trouvons un phoque vautré sur le ponton. Nous respectons la distanciation physique si bien qu’il ne se sent pas menacé et reste à dodeliner de la tête pendant qu’on l’observe. Nous tirons sur Plouer en passant sous le château dont j’ai oublié le nom (merci Bernard de compléter).
Arrivés à Plouer nous traversons la plaine pour aller manger côté Pleudihen. Le vent forcissant, nous renonçons à notre balade dans les herbus de St Magloire et retraversons pour passer sous le pont St Hubert. Nous retraversons une nouvelle fois jusqu’au camp viking où nous faisons une incursion assez courte pour cause de marée descendante : on ne voudrait pas s’y faire piéger.
Nous passons sous le mont Gareau et retraversons dans le vent vers la grève de Morlet et coupant le bord des velliplanchistes qui se régalent par ce vent 5/6 notamment ce qui évoluent de manière impressionnantes sur des foils.
Pause sur la grève de Morlet près de l’oratoire du Chatelet, témoin de la dévotion des Terre neuvas et remontée vers vers le Minihic à l’abri de la pointe de Trégondais. Le dernier kilomètre se fait vent de le nez avec un banc de sable qui piège les derniers avec la descendante.
Dispersion sans BDE, on est sérieux jusqu’au bout.