Lunettes de soleil, bonnet, anorak, gants (ou poggies) tel était l’équipement de nos 4 Teviens pour embarquer à la Guimorais sous un beau soleil mais avec un vent de sud frisquet. Le parking n’était pas encore rempli de vacanciers et l’on y pique-niqua avant de charioter jusqu’à la mer. On fit le tour du Petit Chevreuil puis on longea la côte jusqu’à la pointe de la Varde. L’onde y était plus agitée et un gentil courant montant (coef 40) nous donna l’occasion de pratiquer quelques bacs et reprises un peu engagés. Puis vent et courant dans le dos on visa la perche qui marque l’entrée du Hâvre de Rhothéneuf pour un shopping immobilier virtuel. A la sortie je prétextai un malaise pour lancer tout le monde dans des exercices de remorquage auxquels les participants se prêtèrent de bonne grâce puis par une petite passe nous regagnâmes la plage pour se changer et goûter rapidement afin que Claude regagne ses pénates à l’heure pour s’affaler devant le tournoi des six nations bière en main.
C’était vraiment un jour à aller se baguenauder en mer.

Nous étions 5 au départ de Tev et nous avons rejoint 3 frères de la côte à Port Hue. La houle est assez forte et nous cause quelques difficultés au départ, surtout au k2 qui reste collé au sable. On finit par décoller après une séance d’épongeage. Nous cherchons les passes à cailloux, traversons le chenal de l’île Agot et continuons sur la côte Nord de l’île.
Nous traversons ensuite avec les Haches en ligne de mire. Nous les sillonnons à la recherche de passages animés par la houle. C’est la séquence frissons, grand frisson ou petits frissons selon le degré d’engagement et la chance. .les haches.JPG (57.95 Kio) Vu 1339 fois Pas de bobo ni de casse à déplorer
Les émotions ouvrant l’appétit, nous filons nous poser sur la grande plage de la côte N des Ebihens. Ebihens vient du breton Enez Bihan qui veut dire petite île, l’orthographe « Hébihens » retenue pour la navicarte est donc fausse.
Nous passons sous la tour qui est un vestige du système défensif de St Malo, pensé par Vauban et réalisé par son disciple Garanjeau, à l’époque où les relations des malouins avec les anglais et les hollandais étaient explosives.
Pique nique sans sieste avant un embarquement plus pratique que le matin. Nous franchissons rapidement la chaussée et rejoignons les Haches pour une seconde séance. Miracle breton, on peut repasser plusieurs fois dans le même coin sans le reconnaître tant il change avec la lumière et la marée.
Cette fois ci le courant est contre nous et le vent contre courant agite un peu la mer. Heureux les voileux. Nous passons cette fois ci au Sud de l’île Agot. Le débarquement dans les vagues à surf se fait bien. Rien d’étonnant vu les années de pratique cumulées sur l’eau.
A terre nous chargeons avant de nous lancer dans une copieuse collation: Kouign aman par Bernard, gâteau aux pommes de Didier, bières de Dom; nous faisons des envieux.
Belle journée de kayak avec une bonne bande de copains.

Nous étions 5 au départ du club et nous retrouvons à 11 h à Port Picain les frères de la côte qui ont fait une navette préalable.
Nous pique niquons avant d’embarquer afin de passer la pointe du Grouin à PM+3 avec le courant maximum.
Nous faisons un stop à la pointe sud de l’île des landes afin d’observer ce qui se passe, c’est quand même coeff 102.
Point de série de vagues mais c’est un peu marmitard sur les bords.Nous franchissons le chenal de la vieille rivière vite et facilement. La pointe du Grouin est toujours surprenante, on attend du baston et ça passe tout seul et vice versa.
Nous allons chercher quelques frissons dans les couloirs rocheux au bord. Nous voyons les plages défiler : Saussaie, verger, petit port, Guesclin. A la Touesse, petit arrêt devant Roz ven, la maison de Colette, où elle a passé les étés de 1910 à 1924 et écrit le blé en herbe. colette.jpg (2.04 Kio) Vu 1392 fois

La pointe du Meinga est légèrement plus agitée que celle du Grouin mais pas de quoi nous affoler et nous arrivons tranquillement à la Guimorais. Le portage est pas si pire comme diraient nos amis québécois surtout avec les chariots que nous avions prévus.
Navette, mousse, gâteaux secs pour conclure cette belle journée de kayak.

4 Teviens pour cette descente ultra classique. Navette faite en 20mn pour aller poser le camion à Pont Réan et remonter à Champcors.
Claude et François en OC, Patrick G. et Benoit en Kmer et vogue la galère. Le bras sauvage de la Vilaine est clair mais de nombreux plastiques décorent les branches basses. Arrêt à la mangrove, de nombreux aménagements en RD (jeux d’enfants tables de pique nique, passerelle) montrent que le lieu devient prisé des promeneurs.
Le portage prés du château de Blossac est toujours un peu scabreux mais faisable puis on s’enquille la glissière de Pont Réan dans une grande gerbe d’eau pour le Canoë.
Thé et délicieux petits gâteaux bretons au cul du camion et l’on s’en retourne à Tizé sans trop de bouchons.

transport 8€ pour 70km pour cause de sous-effectif.

10ème CR de sorties depuis le 1er janvier: ça carbure à TEV!!!

Nous étions 5 à partir de Tizé et nous avons retrouvé 3 frères et sœurs de la côte Sud au port de Foleux, dont Didier et Maryse qui nous guident sur leur terres.
Le temps est un peu gris mais doux et le site superbe. La glisse est bonne. Nous pagayons une heure et quart entre des falaises d’ardoise et des champs qui feraient d’excellents spots de bivouac.
Nous passons sous les deux ponts et allons nous poser à la cale de l’école de voile.
Pique nique sur un muret de pierre avant une balade dans la Roche Bernard sous la houlette de Frédo. Nous retrouvons nos kayaks et allons faire le tour du vieux port avant de faire demi tour.
Au retour nous explorons qqs criques et ramassons le plastique flottant et qqs bouteilles de verre qui flottent comme quoi on peut aimer être au bord de l’eau et ne pas être un ami de la nature.
Nous débarquons à 16 h. Thé, petits gâteaux, dispersion après une belle journée de kayak pour tou.te.s
Bravo à la pagaie fit qui s’est mobilisée: 66% de l’effectif et la moitié de l’encadrement, l’autre moitié étant excusée.
Dommage, yavait pô de photographe donc vous ne profiterez pas du paysage.

Nous étions 6 au départ de Tizé et nous avons rejoint 3 frères de la côte à Pleherel plage. Il fait grand beau.
L’embarquement sur la cale est un peu houleux. Nous nous lançons vers le cap en s’éloignant un peu de la côte pour ne pas subir trop le ressac. Celui ci devient plus fort quand nous nous rapprochons de la pointe du Jars. Nous oublions les grottes, trop dangereuses et après un stop à l’amas pour vérifier que le passage n’est pas trop compliqué nous nous engageons vers le cap. Ça bouge un peu mais ça ne déferle pas. A hauteur du cap, un seuil lève une série de belles vagues.
Après c’est plus calme. Nous pagayons tranquillement jusqu’à l’anse des Sévignés. le calme après le cap.JPG (105.8 Kio) Vu 1561 fois Le débarquement est un peu scabreux dans les cailloux, voire humide.
Pique nique au soleil, sieste et briefing. pique nique au soleil dans l’anse des Sévignés.jpg (100.69 Kio) Vu 1561 fois Une partie du groupe décide de continuer jusqu’à port St Géran. Le reste du groupe décide de repasser le cap Fréhel pour récupérer le véhicule.
Nous choisissons de passer le cap à l’étale afin de limiter les risques de vagues pyramidales vent contre courant. le soleil est caché, le vent a forci: l’ambiance est très différente du matin mais on aime ça aussi.
Tout se passe bien pour les deux groupes et le groupe cap récupère le groupe port.
Retour club 18h

Nous étions 5 motivés pour le canyon de la haute Vilaine. Nous laissons la voiture de Didier à Pont Riou en St Melaine et remontons aux Lacs. Le niveau est bas 0,56 VC PT Briand mais avec des petits rapides. Nous faisons quelques bacs au moulin un peu au dessus avant de nous lancer. Nous traversons qqs zones branchues qui pourraient poser problème en hautes eaux avant de nous engager dans le grand canyon de la Vilaine.
A cinquante mètres, un arbre bloque le passage. Subsiste une petite goulotte à gauche qui nous évite un portage délicat.
La suite se passe sans encombres. Nous profitons de la petite veine d’eau à la sortie.
Nous continuons avant de trouver un passage de branches très technique qui manque de nous coûter un bain… Mais ça passe.
Nous passons devant le pont de St Jean où nous avions l’habitude de nous arrêter. Mais cette fois ci, nous continuons. C’est un planiol courant qui nous mène jusqu’à un petit déversoir à 200 m au dessus de notre débarquement. Celui ci est très glissant et nous pas très souples, cela donne lieu à quelques sketches sans conséquences. le dernier passage

Navette et retour. Grâce à 100/100 de Paylib la comptabilité est expédiée en 2 mn.
Nous sommes à la maison à 17h.

Nous étions 4 à Tizé et nous avons retrouvé les frères de la côte à la cale de Mordreuc à l’heure prévue. Le temps est un peu gris mais doux. L’eau est en retard sur le planning EDF mais on peut embarquer sans problème. Nous remontons vers le Chatelier. Nous voyons une colonie de tadorne. L’ambiance est feutrée, l’endroit est sauvage et silencieux. Nous arrivons au détour d’un virage sur l’écluse du Chatelier. Les vannes sont ouvertes en grand et il y a une belle veine d’eau. C’est parti pour une séquence frisson eau vive. Nous en profitons 5 minutes puis la vanne se referme à notre grande frustration.
Nous repartons en observant les oiseaux : hérons, aigrettes, gravelots…
Nous nous arrêtons pour une séance photo devant le moulin du Prat. les vaseux

Nous repartons ensuite en direction de la Moinerie que nous dépassons pour aller voir St Lunaire dont la statue est à côté d’une fontaine guérisseuse qui rend la vue aux aveugles. C’est la séquence culturelle, indispensable à toute bonne sortie.
En poussant jusqu’au château de Pehou nous effarouchons une harde de sangliers qui s’évanouit dans la forêt. Il est temps de traverser vers Mordreuc.
Chargement, change, c’est l’heure du goûter. Far, biscuits, thé, un pur bonheur.
Pendant le retour, grâce à paylib, nous soldons les comptes en deux minutes. Le progrès n’a pas que des inconvénients.