Autriche août 2021

La communication a été légère concernant ce voyage mais pour ceux qui n’étaient pas au courant, nous sommes retournés sur notre lieu de pèlerinage, l’Autriche. Nous sommes partis à deux avec Jérôme Dimanche 22/08 au matin en direction de la région du Tyrol. Cette année pas d’escale en Suisse, nous sommes pressés de retrouver le gros débit de l’Oetz, la rivière sur laquelle nous avons passé la semaine. Nous arrivons en aval de la vallée après une longue journée de route sous une météo bien bretonne… Il pleut à torrent, il fait nuit noir et impossible de planter la tente le long de la route. Nous nous réfugions dans un camping où nous passons la soirée.

Le lendemain suite à une nuit épuisante… Nous levons le camp à 13 h pour nous diriger sur la Venter Ache, rivière qui devient l’Oetz suite à sa confluence avec la Gurgle Ache. Nous arrivons à l’embarquement à 15 h et le niveau est déjà quasiment à sa limite haute (100 cm). Cette rivière étant alimentée par un glacier (le Rofen), les jours de chaleurs, le niveau peut doubler en termes de débit en seulement quelques heures puis redescendre la nuit. Au moment d’embarquer, l’échelle de Vent annonce 95 cm. Pris de fatigue, nous trouvons la rivière un peu forte (surtout en Rexy

😅

) mais c’est finalement sans problème que nous terminons la descente. Il reste cependant la navette à faire en stop dans une vallée bien perdue mais grâce à notre grande patience, cela finit par fonctionner. Retour au camping où nous mangerons des pâtes et passerons une bonne nuit !!

Bien reposés ce mardi matin, nous attendons que le niveau monte un peu pour retourner sur la Venter Ache avec un peu moins d’eau cette fois-ci (75 cm). La navigation est beaucoup plus reposante et nous trouvons le temps et des stops pour de prendre des photos. En redescendant la vallée nous optons pour la Haute Oetz à un niveau correct à nouveau (80 cm à l’échelle de Solden). Il y a de belles vagues, de beaux trous et c’est très plaisant. Pour terminer cette journée, nous descendons encore plus bas dans la vallée pour naviguer sur Köfel, un autre parcours de l’Oetz. A nouveau un niveau sympathique (210 cm à l’échelle de Tumpen), qui nous change des 270 cm de l’an dernier. Là aussi nous retrouvons du volume et de quoi s’amuser, tout se passe à vue et nous terminons avec la dernière navette en stop de la journée. Le lendemain nous projetons de nous lancer sur la Middle Oetz qui nous fait de l’œil depuis 3 ans. C’est en effet un gros morceau de la rivière le plus dur navigable en été. Du bon cl V. Pour cela nous effectuons le repérage des rapides dans la soirée et rien que du bord c’est effrayant.

Le rapide de l'arbre sur la Venter.JPG Le rapide de l’arbre sur la Venter.JPG (1.57 Mio) Vu 23 fois
Après une bonne nuit à travailler mentalement les lignes à prendre sur cette Middle Oetz, nous embarquons à 15 h où le niveau de la journée est au mini (205 cm). Le premier rapide est une sorte de Chaos avec de gros rochers, la suite enchaine beaucoup jusqu’au second rapide où les mouvements d’eau sont puissants. Vient alors le plus gros rapide sous le second pont. Suite à une nouvelle reconnaissance de celui-ci, nous avons nos lignes en tête et nous engageons. Tout se passe bien, et nous continuons sur la portion finale de la rivière que nous n’imaginions pas aussi grosse que ça du bord. Cette portion est tout de même super à naviguer et ne laisse pas de place à l’erreur. Tout s’enchaîne et naviguer à vue là-dedans est régal !! La section Köfel est juste à suivre et nous en profitons pour la descendre à nouveau tranquillement. Nous avons encore du jus et montons à nouveau sur la haute Oetz. Il est beaucoup plus tard que la dernière fois et le niveau est alors beaucoup plus gros (105 cm), ce qui ne nous déplaira pas. Les vagues sont beaucoup plus grosses et puissantes tout comme les rouleaux dans lesquels il ne faut pas aller. Navette après cette bonne journée, retour au camp et dodo.

Le premier rapide de la middle Oetz.JPG Le premier rapide de la middle Oetz.JPG (1.47 Mio) Vu 23 fois
Dans la nuit il a fait très froid et la journée ne s’annonce pas chaude non plus. Il y a alors une chance que la section du Wellerbrucke soit navigable. Un gros rapide rarement descendable en été à moins d’avoir un très bon niveau. Il y a alors 198 à l’échelle et nous le trouvons comme chaque année trop gros d’autant plus qu’à deux, nous sommes limités en sécu. Ce n’est pas grave, nous avons tellement adoré la Middle Oetz que nous y retournons ce Jeudi au même niveau d’eau. Cette fois nous connaissons les passes et décidons de prendre notre temps pour prendre des photos. Le programme est alors similaire que la veille puisqu’après cette descente nous poursuivons à nouveau sur Köfel. Après un peu de repos nous n’en avons pas encore eu assez et nous montons alors à la Venter qui a tout de même bien monté (105 cm). Seulement 10 cm de plus la dernière fois mais l’accentuation de la difficulté est remarquable. Sur l’eau c’est beaucoup plus rapide et très intense mais cela reste génial ! Nous en avions presque oublié la lenteur de la navette en stop sur cette portion…

Après toute ces navigations il est temps de se reposer un peu au camping. La matinée est très tranquille nous ne faisons rien… L’après-midi, nous allons sur la basse Oetz où nous trouvons un groupe de kayakiste en train de faire leur navette en vélo. Nous décidons de naviguer avec eux pour simplifier la navette et en attendant que le cycliste revienne, nous allons repérer à nouveau le Wellerbrucke puisqu’il y a un peu moins d’eau (193 cm) mais cela reste trop élevé. Nous descendons la basse Oetz et c’est en effet une journée de repos. A ce niveau cette portion ne présente que très peu d’intérêt. Nous avions l’habitude de la descendre à 250 cm ce qui devient alors beaucoup plus intéressant.

Le fameux Wellerbrücke.JPG Le fameux Wellerbrücke.JPG (1.4 Mio) Vu 23 fois
Ce Samedi après cette journée légèrement inintéressante, nous retournons sur la Middle Oetz afin de retrouver des sensations. Le début se passe bien mais au milieu du parcours Jérôme se retrouve en travers dans un rouleau et se permet une petite brasse mais ressort indemne en laissant son bateau et sa pagaie naviguer seuls. Un peu de repos n’aurait pas été de trop pour certains. Le bateau est retrouvé peu après mais la pagaie s’est fait la malle. Théo poursuit alors la descente seul jusqu’à l’arrivée de Köfel dans l’espoir de retrouver la pagaie mais sans succès. Voilà une journée qui termine bien ce séjour.

Dimanche il ne reste plus qu’à rentrer à la maison. Nous roulons toute la journée et arrivons dans la nuit. Un peu de repos et nous voilà en forme pour reprendre le bouleau.

Malgré cette pagaie perdue nous avons réalisé de belles navigations, mangé très sainement

poussé plus loin les niveaux d’eau et découvert la middle Oetz, quel plaisir !! Vivement la Norvège à présent !!

Voici quelques images supplémentaires pour accompagner ce CR :

La vidéo : https://youtu.be/kNrJa_KTVyo

Prestation pour le Village des Collectivités

Patrick, Thierry, Bernadette, Luc, Didier et moi avons assuré une prestation pour des salariés du Village des Collectivités qui avaient le choix pour cette après-midi de team building entre initiation au golf, street art ou… kayak.
Nous avons pique-niqué sur place après avoir sorti les bateaux et pour Patrick débroussaillé l’accès à notre embarcadère. IMGP8065.JPG IMGP8065.JPG (304.25 Kio) Pas encore vu Après avoir noté les blazes des 18 motivés pour leur prendre une carte FFCK 1 jour, nous les avons équipés et avons rapidement fait embarqué tout le monde dans trois canoës de randonnée biplace et des kayaks.
Conditions de rêve : ciel bleu 30°C.
Nous sommes remontés jusqu’au moulin, IMGP8066.JPG IMGP8066.JPG (368.58 Kio) Pas encore vu avons redescendu la petite veine d’eau et fait quelques manoeuvres dans les deux portes. IMGP8067.JPG IMGP8067.JPG (423.62 Kio) Pas encore vu Deux ou trois personnes ont nagé et appris à vider leur bateau. Puis nous sommes descendu par le bras principal, avons pris à droite vers l’entrée du golf, sommes passés dans les buses, puis nous avons grimpé le talus qui mène à l’étang, réembarqué dessus, traversé dans la longueur, reporté sur le parking et réembarqué sur la Vilaine avant de remonter jusqu’au club (des motivés on vous dit !) pour débarquer à 16 h 30 comme prévu dans le contrat ; qui étaient très contents de leur après-midi.

Saint Malo les Ébihens

RDV TEV 8 h à 4 pour un premier coup de pagaie 10 h avec KMCE et Muriel. le départ est donné en réalité à 10h45 le temps de récupérer André qui vient du Sillon et d’attendre Dom qui au final tire jusqu’au Décollé en solitaire. IMG_1626.jpg IMG_1626.jpg (25.92 Kio) Vu 73 fois Nous naviguons dans la purée de pois poussés par un courant de jusant plus qu’honorable. nous chassons bouées et tourelles afin de savoir où nous sommes nous passons au Sud de l’île Agot et la navigation devient plus erratique pour rejoindre les marcheurs de KMCE à tel point que nous perdons une partie du groupe qui va pique niquer à part. gâteaux, rosé, cidre, sieste.
La jonction se fait au café et nous repartons vers St Malo. Nous remontons Nord pour aller chercher le courant. La fonction vitesse de GPS nous indique quand nous sommes freinés par les contres ce qui nous permet de nous repositionner. Nous nous regroupons souvent pour éviter de perdre des pagayeurs dans la purée de pois qui persiste. nous arrivons sur St Servan guidés par la corne de brume du môle.
Nous débarquons à 17h15. Le temps de charger, rentrer dans les bouchons, nettoyer le matos, il est 20 h quand nous arrivons à la maison.

Journée très intéressante et instructive. On voit comment naviguer dans un brouillard épais est perturbant même pour un site qu’on connait très bien. Nous étions partis sans carte… avons constaté que les compas ne disaient pas tous la même chose. Heureusement le GPS pour la direction globale et l’observation de la vitesse qui permet d’éviter de se faire scotcher dans les contres nous a remis dans le droit chemin comme le montre la différence entre les traces aller et retour. trajet-AR.jpeg trajet-AR.jpeg (328.58 Kio) Pas encore vu

Aff et Oust

Nous étions 8 au RDV de 8h30 à TEV et 11 au port de Glénac que, en raison des facilités d’embarquement et de parking, nos locaux de l’étape: Maryse et Didier nous avaient conseillé.
Sous leur direction nous trouvons facilement l’embouchure de l’Aff que nous remontons jusqu’à la Gacilly. Je crois que c’est une première pour le club. le parcours, boisé est très agréable. Nous y arrivons au bout d’une heure vingt d’un pagayage soutenu. Après conciliabule, la cheffe du pique nique nous fait débarquer un par un sur un ponton ce qui anime le port. Sortie Glénac 2 sept 2021 (3).jpg Sortie Glénac 2 sept 2021 (3).jpg (135.62 Kio) Vu 75 fois Pique nique, micro sieste, visite d’un petit bout de l’expo photo et nous repartons en direction d’île aux pies sur l’Oust. Une heure dix plus tard nous abordons l’Oust en direction du Sud par une grande plaine liquide. Nous arrivons rapidement sur le falaises où nous voyons un grimpeur solitaire monter une falaise impressionnante. nous l’applaudissons une fois qu’il est en sécurité en haut. Retour en se garant des nombreux bateaux de loisir qui parcourent l’Oust décidément très fréquenté.
Débarquement à 15h 50 après une journée très agréable, au vert, au calme avec un bonne bande de copain.ine.s

Kayak de mer pointe Bretagne

Dimanche 25 Juillet : RV à 8h30 pour le chargement. Le matériel de camping a été préparé la veille. A 9h15 en route pour Lanildut où le camping du Tromeur est réservé. On ne peut pas s’y installer avant 15h, il est donc prévu de naviguer l’après-midi, la météo est clémente. Retrouvons Cristelle à 12h30 au port de Lanildut sur l’Aber Ildud. Pique-nique sur la plage et départ pour la première randonnée vers le sud. Bel après-midi de navigation jusqu’à la pointe de Corsen en aller et retour, environ 8 milles pour 2h30 de navigation. Peu de courant le long de la côte.
Le camping est facile à trouver, très bien fléché, l’accueil est agréable, et les 3 emplacements proposés sont confortables et bien abrités du vent. Installation du camp, la grande tente récemment déchirée est réparée avec du bon scotch et fait parfaitement l’affaire, très confortable pour 6 personnes. Apéro à la bière (çà fait djeune), au menu du soir curry de mouton déjà prêt cuisiné par la R1. Promenade dans un chemin creux qui rejoint l’aber. Nuit tranquille.
Lundi 26 Juillet : Météo Windguru : vent de NO force 3 pas de houle, 0,7m. Les conditions sont idéales pour le parcours de Portsall à l’Aber Ildud. C’est une zone où il y a beaucoup de têtes de roches en mer qui font déferler la houle. Aujourd’hui c’est parfait. Nous partons tous en camion pour le port de Portsall, la navette se fera le soir. Embarquement à 11h dans le port (mi-marée descendante coef 92) devant le bâtiment « l’ancre An Eor » qui abrite une expo sur le naufrage de l’Amoco Cadiz, stationnement et embarquement facile sur une cale. Petit détour pour aller visiter l’Ile Carn à 1,5 mille dans le Nord Est. L’Ile Carn était notre point ultime du TDB de l’an dernier. Nous débarquons sur l’île pour voir le cairn et ses trois sépultures du néolithique. Souvenir de jeunesse des premières fouilles de JP. Puis nous longeons la côte vers le sud à la recherche d’une plage pour le pique-nique, que du rocher entre Portsall et Argenton, même pas un petit coin de sable à marée basse !! Les rochers sculptés par l’eau et le vent ont des formes étranges d’animaux, cela vaudrait le coup d’organiser par là un concours de photos sur le rocher le plus étrange. Nous débarquons vers 13h dans un abri rocheux, comme il n’y a pas de houle, c’est possible. Temps de repos agréable au soleil. La rando se continue tranquillement l’après-midi, Argenton, passage entre l’île d’Ioc et la côte où un pêcheur ramène un gros sac d’algues pêchées à marée basse, puis Pospoder, puis Melon, à partir du port qui est en eau nous repérons la maison de Joce ou ce qu’il en reste, juste le toit et les murs, pas d’ouvriers à travailler sur le chantier. Joce invitée à l’apéro ne pourra venir car elle est actuellement à l’île de Groix. Arrivée à l’Aber Ildud vers 16h, environ 10 milles parcourus aujourd’hui, débarquement sur la plage avant la jetée du port de Lanildut. Aujourd’hui lundi l’activité de transport d’algues a repris sur le port, c’est impressionnant, de gros camions arrivent à toute allure charger des algues sur la jetée à partir des petits bateaux qui attendent leur tour. La route est devenue dangereuse. Le chargement sur la remorque est plus compliqué qu’hier !!!!! Courses à Lanildut dans une petite épicerie pour compléter le tian préparé par Cristelle et pour le pique-nique du lendemain midi. Soirée tranquille au camping.
Mardi 27 Juillet : Météo correcte sur Windguru, vent NO force 3 (rafale 4), houle 1,30m, basse mer à 14h28, coef 89. Aujourd’hui journée plus tranquille pour reposer les troupes, parcours prévu en aller-retour entre l’anse de Porsmoguer, juste au sud de la pointe de Corsen et Le Conquet. Difficulté pour trouver l’embarquement, la plage n’est pas indiquée, embarquement vers 11h. Traversée de la baie vers la pointe de l’Ilet (2,5 milles), plus ou moins près de la côte selon l’humeur du pagayeur. Arrivée à la pointe de l’Ilet, le courant descendant est très fort, un groupe décide de faire demi-tour, Cristelle et Jean, les jeunes du groupe, choisissent d’explorer plus loin. Ils partent à toute allure sur le dos du courant, en quelques secondes ils sont déjà à 500m. Le RV du pique-nique est dans l’anse de Pors Illien plus abritée de la houle que la plage des Blancs Sablons réputée pour son surf. En arrivant à l’abri, croisons une planche de surf à foil motorisée !!!!! Une petite hélice en bas du foil est pilotée par un moteur électrique. Il fait un temps agréable mai un peu venteux. Cherchons à la jumelle le retour des deux pagayeurs. Personne en vue à la pointe de l’Ilet où nous nous sommes quittés, mais les remous de courant sont moins forts. Nous finissons par les apercevoir nettement, ils n’auront qu’une demi-heure de retard sur la première équipe. Un contre-courant entre la pointe de l’Ilet et celle de Kermorvan leur a permis de remonter le long de la côte sans trop de difficulté, puis le franchissement de la pointe contre le courant n’a duré que quelques mètres avant de retrouver la baie. Je pensais ne pas les revoir avant au moins une heure, mais non. Comme Cristelle avait une partie du pique-nique dans son kayak, c’était mieux comme çà. Pique-nique sur la plage, mini sieste puis retour vers Porsmoguer, portage, bains, il fait beau. Courses prévues à Plouarzel, au super U. La recherche du Super U s’avère très compliquée, car le fléchage disparait au mauvais moment, après 2 tours de village, Cristelle part en reconnaissance dans la voiture d’une femme du coin qui nous a pris en pitié !!! Bonne solution, Cristelle de retour nous pilote jusqu’au bon endroit. Claude, Yves et Jean se proposent pour les courses et la bouffe pour 2 jours, et c’est parti. Soirée longue et tranquille au camping.
La météo du lendemain est forte, vent d’Ouest à Sud-Ouest 4/5 le matin puis 5/6 à partir de 15h et la houle se renforce 1,80m. L’heure idéale pour passer la pointe Saint Mathieu à partir du Conquet est à basse mer, 15h demain, car les courants sont très faibles à ce moment de la marée. La houle va se renforcer pour les jours suivants, nous décidons donc de quitter le camp demain matin pour un camp dans le fond de la baie de Brest, à l’abri de la mer. Sur la route nous passerons voir l’état de la mer à la pointe Saint Mathieu, avant de se décider de tenter le parcours, selon la météo du jour.
Mercredi 28 Juillet : Démontage rapide du camp, à 9h30 nous sommes partis. Comme il est très tôt, nous allons voir le château de Kergroades non loin de Lanildut, très belle bâtisse de la fin du 16ème siècle. Rejoignons la pointe Saint Mathieu, où le vent est bien conforme à la météo, à 1 mille au large où le courant descendant est le plus fort, la mer est formée par vent contre courant, les voiliers sont chahutés. Un voilier navigant avec le vent et contre le courant fait du sur place. Avec cette vision, le passage de la pointe n’est pas engageant, mais il faut imaginer que le courant va se calmer. Exercice difficile, d’autant que l’on sait que le vent va se renforcer vers 15h. Nous décidons de renoncer, et partons naviguer dans l’anse du fort de Bertheaume à Plougonvelin. Pique-nique puis embarquement sur la cale, à l’abri du vent. Le château de Bertheaume est très animé, avec des grimpeurs sur via ferrata en dessous du château, et des descentes en tyrolienne. Après le château, nous arrivons en plein vent, la remontée vers l’Ouest contre le vent est difficile mais possible, nous naviguons jusqu’à la pointe de Créac’h Meur en longeant la côte. Le retour est agrémenté de quelques surfs agréables. Comme il est encore tôt, nous continuons à naviguer vers l’Est dans l’anse de Bertheaume. Beaucoup d’animation sur l’eau avec les écoles de voiles. Aller facile avec le vent, retour plus difficile contre le vent qui s’est renforcé. Petit bain à l’arrivée. Chargement et départ pour le camping du Roz à Logonna Daoulas que nous connaissons de l’an dernier. Montage rapide du camp puis dîner de saucisses/semoule.
Jeudi 29 Juillet : Parcours prévu, la rivière de Daoulas, avec un départ à marée haute à Daoulas le matin, et une arrivée à la pointe de Bindy près du camping, où nous déposons la voiture pour faire la manip après la rando. Temps gris avec vent d’Ouest force 3 rafales à 4. Pique-nique au soleil sur la plage du Yelen à l’abri du vent. Balade à terre pour repérer un camping qui en fait n’en est pas un. Arrivée à la pointe du Bindy vers 15h, nous continuons la navigation le long de la côte puis retour contre le vent. Courses à Daoulas par Cristelle et Bernadette, ce soir moules marinières au menu. Balade du soir vers la grève du Yelen où nous avons fait l’arrêt pique-nique. Distance parcourue aujourd’hui 7 milles.
Vendredi 30 Juillet : Météo Windguru, vent d’Ouest force 5 rafales à 6 qui doit se calmer après 16h. Décidons d’aller ce matin rendre visite à BEkayak à Brest tant que çà souffle et de naviguer sur l’Aulne l’après-midi. Visite très intéressante à BE kayak, certains complètent leur équipement. Accueil sympa de Manu Redureau. Pique-nique au camping. La navigation prévoit de partir de la rive droite de l’Aulne près de la sortie des méandres pour aller voir le cimetière des grands bateaux de guerre. Sur la grève du Seillou, l’embarquement n’est pas engageant dans le vent fort et le clapot sur une plage de cailloux. En questionnant les riverains, nous trouvons un embarquement plus en amont, plus proche du cimetière, sur un nouvel accès fait pour les voiliers qui mouillent là. Cet endroit est idéal pour embarquer et stationner. Nous remontons contre le vent et le courant jusqu’aux gros bateaux, pause photos, puis nous continuons de remonter en nous abritant du vent le long de la rive gauche. Remontons vers le moulin à marée de Landevennec, la marée est basse, mais il y a assez d’eau pour remonter jusqu’au moulin. Beaucoup d’oiseaux et des paquets d’huitres qui poussent les unes sur les autres en sortant de la vase, on dirait des bouquets, superbes. Certains remontent vers le pont de Térenez, mais le vent reste fort. Retour vers le point de départ sans problème, le vent faiblit sur la fin.
Ce soir c’est resto ! pas de place au petit bistro sympa de Daoulas, alors ce sera la brasserie « Le Florina » dans la campagne à l’Hopital Camfrout sur la route du retour. En attendant l’heure du repas, nous allons découvrir le village du Faou, son église et ses vieilles maisons. Au Florina, menu copieux, beaucoup de monde au resto, plus que sur les plages ! C’est assez bruyant mais on est bien servi.
Samedi 31 Juillet : C’est le dernier jour du séjour, comme la durée du retour est de 3 heures, nous allons naviguer le matin. Destination : remontée de la rivière de l’Hopital Camfrout avec la marée montante puis redescente. Nous embarquons à Moulin Mer sur la commune de Logonna, à l’embouchure rive droite de la rivière. Remontée facile de la rivière, visite des anciennes quais de chargement du granit de Kersanton rive droite de la rivière pas très loin du village. Nous débarquons au village de l’Hopital Camfrout, visite de l’église toute en pierre de Kersanton, puis visite de la boulangerie, puis petit café du matin. Retour au camp pour le pique-nique et le pliage de la grande tente. Prenons la route à 14h30 et quittons Cristelle. Retour à Tizé à 17h45. Rinçage et rangement.
Commentaires :
Le temps a été ensoleillé, un peu nuageux, pratiquement pas de pluie, deux périodes de vents forts, le mercredi et le vendredi. Les 2 campings étaient très agréables. La météo donnée par Windguru est assez fiable. Nous avons navigué tous les jours, sur des parcours pas trop longs, sauf le lundi. Un petit regret pour la pointe Saint Mathieu qui aurait pu se faire finalement le jeudi. C’est plus facile à voir après coup.
Coût du séjour par personne 168€ pour 7 jours : Bouffe 60 €, camping 50 €, transport 58€ pour 830 km parcourus.

Stages dans les Alpes juillet 2021

Départ original cette année puisqu’il a été décidé d’effectuer une partie du trajet de nuit. C’est à 20 h vendredi 02/07 que le départ est lancé. Pour couper la route en deux, nous dormons à Clermont-Ferrand puis repartons de plus belle à 6 h du matin pour une arrivée à la Roche de Rame à 14 h, ce qui nous permet de naviguer l’après-midi. Un rendez-vous à 17 h a été fixé avec le groupe de Cachan pour descendre la Gyronde à partir des Vigneaux. En attendant, c’est l’occasion pour Thierry P et Théo de s’échauffer en montant à Vallouise pour un Gyr express. Nous redescendons aux Vignaux où le groupe de Cachan nous y attend pour former un bon groupe de 13 kayakistes. A notre grande surprise, le niveau est très haut sur la rivière en raison de travaux sur un barrage situés en amont et certainement trop élevé pour certains, fatigués du voyage ou débutants. C’est donc avec trois bains et des récupération difficiles que nous entamons le bal des nageurs du séjour. Le soir c’est l’anniversaire de Vincent avec qui nous dégustons de bonnes tartes à la myrtille.

Le lendemain, en forme suite une bonne nuit de sommeil, après avoir commencé par la manière forte, nous baissons d’un ton en montant au Casset pour naviguer sur la haute Guisane. Le parcours manque d’eau mais reste navigable et c’est sans doute plus appréciable pour les débutants. Malgré quelques bains, la descente s’est très bien déroulée ainsi que le passage des Guibertes. Pique-nique à l’arrivée sous une météo capricieuse puis une équipe plus confirmée se prépare à embarquer sur la partie basse de la rivière, beaucoup plus exigeante. Cette portion s’est descendue sans encombre et très rapidement ce qui a laissé le temps au groupe de retenter sa chance sur la Gyronde mais là encore, de nombreux sketchs viennent compliquer la descente. Cela dit c’est un bon entrainement à la sécurité.

Au programme du Lundi, un grand classique. Le Guil dans son intégralité et c’est sur la combe de Ville-Vielle que commence la matinée pour tout le groupe. En bas de cette très belle portion le groupe diminue pour s’engouffrer dans la combe de Château Queyras, un célèbre rapide dans lequel toute l’eau de la rivière se concentre dans une étroiture entre deux parois verticales. A l’arrivée, l’équipe se réduit à nouveau pour continuer sur la combe de l’ange Gardien où les rapides sont courts mais techniques et c’est à l’arrivée de cette gorge que nous nous retrouvons pour manger tous ensemble. Le réembarquement se fait ici pour ceux qui souhaitent le lancer dans les deux plus gros passage de la rivière, à savoir, le millenium et les triples chutes. Etonnamment, pas de bains cette année sur ces rapides. Nous retrouvons ensuite le reste du groupe au pont de la Chaplue pour une suite plus tranquille. Le groupe se sépare à nouveau pour poursuivre sur le rapide de l’escalator magique, un long rapide intéressant un peu mal pavé puis sur le bas Guil un merveilleux parcours mais malheureusement trop difficile pour une partie du groupe. Résultat de la journée, un niveau un peu bas, des bains à foison mais quel plaisir de naviguer entourés de ces paysages éblouissants.

Ce mardi, malgré des troupes épuisées par cette intéguil, un programme bien chargé nous attend sur une autre rivière tout aussi intense que le Guil, l’Ubaye. C’est à nouveau un programme classique en embarquant des Thuiles avec tout le groupe jusqu’à la fresquière. Le parcours est très simple et navigant et il y a quelques vagues pour faire plaisir à tout le monde. Le débarquement à lieu juste avant le rapide des qualifs pour la majorité du groupe. Les kayakistes restants s’élancent alors dans les ex infrans du haut, une portion là aussi plus difficile qui offrit trois bains pour quatre kayakistes. L’après-midi c’est à nouveau avec l’entièreté du groupe que nous enchainons cette belle journée sur la section du Martinet – le Lauzet. Là aussi, tout le monde peut s’éclater, il y a du volume, de belles vagues et d’agréables rapides. C’est sur cette dernière descente que va se terminer cette journée, l’équipe étant pour l’instant trop faible pour pouvoir descendre les ex infrans du bas, une section beaucoup plus compliquée que ce qui a été descendu jusqu’à présent et il est l’heure d’aller chercher Alexis à la gare de l’argentière.

Rapide de la Dent de requin sur l'Ubaye.JPG Rapide de la Dent de requin sur l’Ubaye.JPG (1.21 Mio) Vu 310 fois
Mercredi, après l’Ubaye, quasiment tout le monde est cuit et le chef propose alors une journée de repos. L’occasion pour ceux qui ont encore du jus, de naviguer en enchainant sans se prendre la tête avec des sketchs. Deux équipes se forment, une première sur le bas bas Guil, portion très calme et très jolie et une seconde pour un embarquement sur le Guil à partir des triples chutes pour une descente jusqu’en bas sans interruption avec navette en stop sans aucune difficulté. Retour au camping pour le midi sous une pluie qui ne s’arrête pas et qui au passage augmente le niveau d’eau dans la Gyronde. C’est l’occasion d’aller sur la haute Gyronde que nous n’avons pas encore descendu en partant de Vallouise jusqu’aux Vignaux. C’est une portion très navigante et agréable avec un niveau d’eau bien gonflé entre la pluie et le barrage ouvert. Pour terminer cette journée de repos, avec une petite équipe de trois, nous montons la route des mines d’argent de l’argentière pour sauter les chutes du fournel. Une série de cinq ou six chutes de 1 à 4 m qui à ce niveau se passe sans rien sentir. Une bonne journée de repos !! A notre retour, nous retrouvons le groupe des peinardos guidé par Patrick C qui viennent d’arriver. L’occasion de fêter son anniversaire. A partir de ce jour nous commençons à être nombreux mais la logistique deviendra plus simple avec la possibilité de faire deux groupes, les hardos et les peinardos comme les ont définis certains.

Jeudi matin afin de commencer tranquillement et de faire une navigation tous ensemble, nous décidons de monter à nouveau au Casset pour la haute Guisane avec une grosse équipe de 21 personnes. La descente se passe bien jusqu’au rapide des Guibertes où Mathieu C, la nouvelle recrue très motivée de cette année se luxe l’épaule sur une mauvaise chute alors qu’il en est à sa première rivière du séjour. Grosse déception pour lui ainsi que pour l’équipe d’encadrement qui souhaitait le voir progresser. Pendant que Victor et Théo se chargent d’aller à l’hôpital, une équipe se forme pour descendre sur la basse Guisane tandis qu’un autre groupe poursuit la haute Guisane jusqu’à Chantemerle, une portion de rivière très calme et sympathique. Le soir après cette bonne journée, Théo se décide à monter à Vallouise pour un Gyr bien gonflé par la pluie avec des kayakistes trouvés à l’embarquement qui eux poursuivent leur descente sur la Gyronde jusqu’à l’argentière. Pas le temps de les suivre jusqu’en bas, arrêt à Vallouise pour Théo, navette en stop et retour au camping.

Dab sur la Guisane.JPG Dab sur la Guisane.JPG (533.95 Kio) Vu 310 fois
Vendredi retour sur l’Ubaye avec un programme identique à notre dernière venue. Seul détail qui change, Théo laisse son rôle de chef à Vincent le temps d’une journée. Vincent nous emmène donc au départ des Thuiles la Fresquière où nous retrouvons l’équipe de REN composée de trois kayakistes supplémentaires pour pousser le groupe jusqu’à 24 kayakistes, puis sur les ex infrans du haut. Là encore, descente compliquée en termes de sécurité suites aux nombreux bains sur cette section où la récupération peut être compliquée. Après un bon pique-nique nous descendons à nouveau le Martinet – Le Lauzet avec tout le monde en formant deux groupes. Ce vendredi soir c’est notre dernière soirée avec Cachan qui lève le camp le lendemain. Pour cela RDV pour ceux qui ont encore du jus, il y a des tournées à payer avec tous ces bains !!

Samedi, les choses sérieuses reprennent avec Théo qui récupère son rôle de chef. Au passage, pendant la nuit, après le départ du club de Cachan, nous récupérons Jérôme et Mathieu A. Au programme de ce Samedi, une intégrale du Guil à partir de Château Queyras pour un premier groupe ainsi qu’une deuxième équipe sur Ville-Vielle / Château Queyras puis bas bas Guil en parallèle. Pas de difficulté lors de ces navigations puis pour terminer cette journée, RDV à Vallouise avec Mathieu A, Jérôme et Théo pour un Gyr. A l’arrivée, surprise, une voiture se trouve à l’envers en plein milieu de la rivière. Un rocher relativement antipyique

:D

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Dimanche, toujours deux groupes mais cette fois-ci deux activités. Les peinardos décident de monter dans la vallée du Gyr pour une rando pédestre tandis que les moins peinard retrouvent des toulousains dont Elwinn, un kayakiste rencontré à Cauterets un mois plus tôt, accompagné de trois amis à lui qui nous ont gentiment aidé à la sécu sur l’intégrale de la Gyronde. La suite de la journée se passe au lac de la Roche de Rame pour se baigner avec les toulousains en attendant l’heure du Gyr. Le même groupe qu’hier monte alors à Vallouise pour faire découvrir à nos nouveaux collègues cette superbe rivière. Résultat des courses, un bain sans conséquence sur la fin du parcours et une belle tournée à Luc Alphand !

Lundi, c’est un retour sur le Guil pour le groupe de Patrick à partir de Ville-Vielle jusqu’à l’éboulis en choisissant les parcours abordables. Pour l’autre groupe c’est à nouveau l’Ubaye qui est à l’honneur cette fois-ci en partant des ex infrans du haut puis en enchainant la rivière jusqu’aux ex du bas. Cette dernière portion à bien changé depuis l’an dernier et n’a plus rien à voir. La difficulté de la fosse au lion et de la moulinette s’est accrue tandis que le reste s’est simplifié. Seuls Théo et Mathieu se lanceront dans la fosse au lion donnant un bon spectacle à Jérôme et Alan qui ont préféré porter. Après tout nous sommes en démocratie. En revenant, toujours le même rituel, Gyr et retour au camping.

Sécu fosse aux lions-min.JPG Sécu fosse aux lions-min.JPG (1.55 Mio) Vu 306 fois
Mardi, C’est la dernière journée de navigation. Le groupe de REN s’en va dans l’après-midi. Pour cela nous montons à nouveau sur la Guisane puisqu’elle est située sur la route du retour. La majeure partie du groupe décide de descendre la haute Guisane tandis que l’autre souhaite é aller repérer Malafosse. Un gros rapide sur la Durance mais cette année encore, il est à sec. Ce n’est pas grave l’équipe embarque sur la basse Guisane. Après manger, retour sur la basse Guisane avec les gars de REN et cette fois-ci, c’est au tour de Jean Charles de se luxer l’épaule. Au même titre que Mathieu, un tour à l’hôpital, une attelle et plusieurs jours d’arrêt. Heureusement, cette fois-ci cette blessure arrive en fin de séjour. N’oublions pas bien sûr le dernier Gyr avec Paul un nouveau toulousain qui vient d’arriver.


Mercredi, il est temps de partir contre notre gré. Le camp se plie très rapidement aux aurores et le départ à lieu à 8 h 30. La route s’est passée sans aucun soucis pour permettre une arrivée à 21 h à Tizé.

Golfe du Morbihan

Le samedi 26 nous étions 14 motivés pour aller naviguer dans le Golfe, objectif Illur. Embarquement à la cale du Ruault quasiment à marée basse. Nous suivons les perches du chenal à l’ouest de l’île aux oeufs, à l’est d’Illuric et trouvons un chenal pour Illur. Nous débarquons sur la plage au NO où se trouve un bateau chargé de fêtards avec la musique à fond. Nous faisons un peu de marche à pieds jusqu’au bourg que nous visitons tranquillement. illur.JPG illur.JPG (78.44 Kio) Vu 347 fois Nous discutons longuement avec l’un des gardiens de l’île qui appartient au conservatoire du littoral. il nous fait part d’un projet de gîte qui devrait se faire l’année prochaine. Une idée de future virée…
Le retour se fait par l’est d’Illur. le flot recouvre les parcs à huitre ce qui nous facilité la navigation. A peine débarqués, la pluie reprend. Elle ne nous lâchera qu’après le repas.
Dimanche nous réembarquons toujours au Ruault en direction de l’est. Objectif longer la côte jusqu’à l’île aux oiseaux et retour direct avec le vent et le courant portants. Il fait beau mais le vent 3/4 nous amène à chercher l’abri des berges. Nous nous arrêtons au chateau du Néret où Fred et Alain ont une longue discussion avec le propriétaire. Un scoop, il est d’accord pour accueillir les 50 ans de TEV. un souci de moins pour les prochains organisateurs. chateau.JPG chateau.JPG (52.67 Kio) Vu 347 fois Nous continuons jusqu’au château de Kerlevenan. Nous finissons par trouver l’ile aux oiseaux, petit monticule d’herbe. Compte tenu de la dérive du vent et du courant nous choisissons de rentrer en direct. Ce qui est fait en 25 mn contre 1 h pour l’aller. Il fait très beau et c’est un plaisir de s’installer au pique nique à Kercambre. Pique niqueen bonne compagnie, pliage rapide et efficace du camp. Nous sommes de retour d’heure de voter.

Gaves de Gavarnie et Cauterets

Longtemps que Jérôme et moi attendions ce long week-end dans l’espoir de retrouver un peu d’adrénaline en kayak et l’opération n’a pas manqué. Départ Vendredi soir pour les deux acolytes du Mans pour l’un et de Rennes pour l’autre. RDV à 22 h près de la Roche-sur-Yon afin de poursuivre la route direction Cauterets dans le même véhicule. Le trajet se déroule vite sans même voir un policier en ces temps de couvre-feu. C’est à 5 h que nous arrivons à la confluence des gaves de Gavarnie et de Cauterets. Il est temps de dormir, la tente est montée dans un champ à toute vitesse et le réveil fixé à 9h.

C’est donc de bon matin que nous retrouvons Julien (un ancien du club), Florian et Mathieu un peu plus haut dans la vallée de Gavarnie. Petit déj ensemble le temps des retrouvailles puis sans trop réfléchir, c’est sur le P1 du Gave de Gavarnie que nous entamons notre première descente. Le cadre est magnifique, il suffit de se retourner pour y apercevoir le célèbre cirque de la vallée. La descente manque malheureusement d’eau mais ce n’est que la mise en jambe avant de filer sur Cauterets où une différence de niveau se fera ressentir. Nous pique-niquons à la raillère, l’embarquement de la partie classique de Cauterets face à face avec l’effrayant premier rapide où quelques kayakistes y ont laissé des vertèbres. Celui-ci n’est pas pour nous mais du bon kayak est à venir. Nous embarquons à quatre pour cette deuxième descente, Julien s’étant abimé l’épaule dans Gavarnie. Le début s’enchaine bien, il y a un très bon niveau (155 cm) et très vite nous arrivons au rapide de la pisciculture. La pente est énorme et il ne faut surtout pas rater l’entée. La pression se fait ressentir lors du repérage et a eu raison de Florian qui préfère réembarquer un peu plus bas. Les trois autres se lancent dedans et offre deux beaux esquimots à Mathieu. La suite de la décente enchaine toujours autant, du bon classe 5 continue mais au milieu, Flo remarque un trou dans son bateau et déclare forfait à son tour. C’est autour de bières, de pizzas et de frites que nous mettons un terme à cette belle première journée.
IMG_0785.JPG IMG_0785.JPG (898.5 Kio) Vu 59 fois Rapide de la raillère

IMG_0810-min.jpg IMG_0810-min.jpg (1.25 Mio) Vu 59 fois Rapide de la pisciculture


Dimanche matin, nous avons dormis au bord de la rivière, c’est l’occasion de retourner sur la classique. Le niveau d’eau a baissé (145 cm) et ça se voit du bord (pour ceux qui ont l’œil). Flo n’ayant plus de bateau et Julien une épaule en vrac, c’est à trois que nous descendons. Effectivement il y a moins d’eau, ça gratte un peu mais finalement la difficulté est accrue. Nous sommes de retour à la pisciculture et personne ne passe aussi bien le rapide que le premier jour. Théo s’engouffre dans le fameux « broyeur de kikis » mais s’en sort comme un chef, la ligne de Jérôme est un peu moins propre et Mathieu se prend un bain. Pas de dégâts, le matos est récupéré et nous filons sans encombre vers l’arrivé. L’après-midi, nous décidons de repérer une célèbre chute un peu plus haut dans la vallée. L’équipe est très enthousiaste mais cet état d’esprit à lieu avant d’être à son pied. Finalement, c’est sous la bonne excuse du « y’a pas assez d’eau » que nous décidons de ne pas dévaler la chute d’une dizaine de mètres. Ce n’est pas grave, elle sera encore là quelques années. RDV au bar avec tout le monde, et c’est après un bon verre que nous disons au revoir à Julien et Flo. Le reste de la soirée se fera au camping en compagnie d’un nouvel ami, Elwinn, un kayakiste très sympathique croisé sur un parking.
IMG_0806-min.jpg IMG_0806-min.jpg (1.14 Mio) Vu 59 fois La fameuse chute


Le lendemain la mauvaise surprise du niveau d’eau nous attend à l’embarquement. Nous décidons d’aller repérer l’échelle pour s’en assurer et en effet celui est trop bas pour assurer une belle descente (140 cm). C’est sur ce regret que nous décidons de plier bagage en disant au revoir à Mathieu, Elwinn, Cauterets et ses sublimes montagnes.

Résultat des courses : 200 € / personnes pour trois jours. Un peu plus cher que les 250 € de cet été en Autriche pour dix jours

mais c’était l’occasion de tremper la pagaie dans l’eau vive et de retrouver les bons copains !!

Un grand merci à Julien qui à défaut de naviguer à pu prendre ces superbes photos et vidéos !!

Séance sur le stade d’eau vive samedi 20 mars

Temps printanier pour une bonne séance sur le bassin ; nous étions une quinzaine sur l’eau.

Muriel et Jean-Pierre en kayaks de mer, François en open canoë et Bernadette en kayak de rivière sont descendus et remontés au club à la pagaie. Les autres sont descendus en camion, voiture ou vélo.