Gaves de Gavarnie et Cauterets

Longtemps que Jérôme et moi attendions ce long week-end dans l’espoir de retrouver un peu d’adrénaline en kayak et l’opération n’a pas manqué. Départ Vendredi soir pour les deux acolytes du Mans pour l’un et de Rennes pour l’autre. RDV à 22 h près de la Roche-sur-Yon afin de poursuivre la route direction Cauterets dans le même véhicule. Le trajet se déroule vite sans même voir un policier en ces temps de couvre-feu. C’est à 5 h que nous arrivons à la confluence des gaves de Gavarnie et de Cauterets. Il est temps de dormir, la tente est montée dans un champ à toute vitesse et le réveil fixé à 9h.

C’est donc de bon matin que nous retrouvons Julien (un ancien du club), Florian et Mathieu un peu plus haut dans la vallée de Gavarnie. Petit déj ensemble le temps des retrouvailles puis sans trop réfléchir, c’est sur le P1 du Gave de Gavarnie que nous entamons notre première descente. Le cadre est magnifique, il suffit de se retourner pour y apercevoir le célèbre cirque de la vallée. La descente manque malheureusement d’eau mais ce n’est que la mise en jambe avant de filer sur Cauterets où une différence de niveau se fera ressentir. Nous pique-niquons à la raillère, l’embarquement de la partie classique de Cauterets face à face avec l’effrayant premier rapide où quelques kayakistes y ont laissé des vertèbres. Celui-ci n’est pas pour nous mais du bon kayak est à venir. Nous embarquons à quatre pour cette deuxième descente, Julien s’étant abimé l’épaule dans Gavarnie. Le début s’enchaine bien, il y a un très bon niveau (155 cm) et très vite nous arrivons au rapide de la pisciculture. La pente est énorme et il ne faut surtout pas rater l’entée. La pression se fait ressentir lors du repérage et a eu raison de Florian qui préfère réembarquer un peu plus bas. Les trois autres se lancent dedans et offre deux beaux esquimots à Mathieu. La suite de la décente enchaine toujours autant, du bon classe 5 continue mais au milieu, Flo remarque un trou dans son bateau et déclare forfait à son tour. C’est autour de bières, de pizzas et de frites que nous mettons un terme à cette belle première journée.
IMG_0785.JPG IMG_0785.JPG (898.5 Kio) Vu 59 fois Rapide de la raillère

IMG_0810-min.jpg IMG_0810-min.jpg (1.25 Mio) Vu 59 fois Rapide de la pisciculture


Dimanche matin, nous avons dormis au bord de la rivière, c’est l’occasion de retourner sur la classique. Le niveau d’eau a baissé (145 cm) et ça se voit du bord (pour ceux qui ont l’œil). Flo n’ayant plus de bateau et Julien une épaule en vrac, c’est à trois que nous descendons. Effectivement il y a moins d’eau, ça gratte un peu mais finalement la difficulté est accrue. Nous sommes de retour à la pisciculture et personne ne passe aussi bien le rapide que le premier jour. Théo s’engouffre dans le fameux « broyeur de kikis » mais s’en sort comme un chef, la ligne de Jérôme est un peu moins propre et Mathieu se prend un bain. Pas de dégâts, le matos est récupéré et nous filons sans encombre vers l’arrivé. L’après-midi, nous décidons de repérer une célèbre chute un peu plus haut dans la vallée. L’équipe est très enthousiaste mais cet état d’esprit à lieu avant d’être à son pied. Finalement, c’est sous la bonne excuse du « y’a pas assez d’eau » que nous décidons de ne pas dévaler la chute d’une dizaine de mètres. Ce n’est pas grave, elle sera encore là quelques années. RDV au bar avec tout le monde, et c’est après un bon verre que nous disons au revoir à Julien et Flo. Le reste de la soirée se fera au camping en compagnie d’un nouvel ami, Elwinn, un kayakiste très sympathique croisé sur un parking.
IMG_0806-min.jpg IMG_0806-min.jpg (1.14 Mio) Vu 59 fois La fameuse chute


Le lendemain la mauvaise surprise du niveau d’eau nous attend à l’embarquement. Nous décidons d’aller repérer l’échelle pour s’en assurer et en effet celui est trop bas pour assurer une belle descente (140 cm). C’est sur ce regret que nous décidons de plier bagage en disant au revoir à Mathieu, Elwinn, Cauterets et ses sublimes montagnes.

Résultat des courses : 200 € / personnes pour trois jours. Un peu plus cher que les 250 € de cet été en Autriche pour dix jours

mais c’était l’occasion de tremper la pagaie dans l’eau vive et de retrouver les bons copains !!

Un grand merci à Julien qui à défaut de naviguer à pu prendre ces superbes photos et vidéos !!