Nous étions 8 à 6 h 45 à TEV, et 9 à 9 h pour profiter du bon jus dans le Golfe. Réunir les trois conditions nécessaires : un gros coeff, 108 en l’occurrence, une bonne météo et une bonne équipe, n’est pas si fréquent.
Le premier coup de pagaie est donné avec une demie heure de retard (PM +4) . Mais c’est pas gênant : il reste de l’eau. Nous passons devant Boedig, entre les Logoden, devant Port Blanc. Le courant est puissant. La plaine liquide qui suit nous semble plus longue.
Nous nous regroupons à hauteur de la tour de Berder, histoire de passer les consignes : on frôle l’île de la jument pour faire le stop à Er Lanic.
Tout se passe bien et nous nous retrouvons devant le cromlech. Nous reprenons le courant, ça pulse très fort. Le GPS annonce 22,8 km/h à la rupture de pente du mouton. A cette vitesse, on arrive très vite à Locmariaquer. Nous nous laissons pousser jusqu’à Méaban. Arrêt sur la plage, pique nique, sieste.
Après une discussion démocratique nous décidons d’embarquer avant les 14h (PM-4) prévues pour aller boire un coup à Port Navalo. Nous rentrons dans le port mais personne ne veut nous servir. Nous en profitons pour comparer le prix du homard breton et de la langouste corse : 12 € contre 19 les 100 g.
Nous repartons en bac pour passer au large du mouton et être bien présentés pour le courant de la jument. Ça pousse mais beaucoup moins qu’à l’aller. Nous remontons l’île aux moines en évitant les pêcheurs de bar qui sont déchaînés et font des remontées incessantes pour se replacer sur le spot sans trop regarder autour. Idem à hauteur des logoden. Nous débarquons à 16 h 10 après 19 km en 2 h 10.
Chargement, retour, rangement : dispersion à 19 h 15.
Une sortie du Golfe est toujours une belle journée de kayak. On passe en deux heures du terrien, à l’îlien pour finir au marin puis en pleine mer en deux heures en utilisant au maximum les éléments. Une bonne pause à Méaban et on fait le trajet inverse: mer; îles, terre. Le tout pour 16 €, une vraie donnée de bien comme disait ma grand-mère.